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La péña LOS DOS
18 mai 2010

Technique : la pique (partie I).

picador2 Avant de nous rendre à la corrida-concours de Vic-Fezensac, voici un article résumant (?) le tercio de varas. J’ai mis un (?) car en parcourant le net à la recherche de renseignements sur la vrai pique ou la pique idéale, on tombe sur multitudes de pages qui lui sont consacrées !

La beauté de la corrida concours et son corollaire éducatif résident dans le premier tercio ou le tercio de picar. On y pique les toros différemment  ou plutôt comme ils devraient toujours être piqués : avec attention et respect. Avec attention, car le maestro soigne la mise en suerte (la façon de placer le toro avant la pique) et décompose tous les temps de cette mise en valeur du Toro : placement, dosage de la pique, action réelle pour sortir le toro du cheval et le replacer tant que la Présidence (qui retrouve ses prérogatives ce jour là) n'arrête pas le tercio de piques …/…  En corrida concours, la pique sert donc à mettre en valeur les qualités du toro et non pas comme en corrida formelle où elle sert uniquement à diminuer le toro pour mettre en valeur le troisième tiers et donc le torero à pied…/… La beauté de la concours, c'est aussi pouvoir observer tranquillement le travail somptueux des chevaux de pique, dressés pour être de vrais acteurs de ce tercio. Ils contribuent par leur savoir faire intelligent à la mise en valeur du Toro en absorbant en souplesse sa charge, sans la fracasser.” (Evelyne Lanfranchi Monleau).

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Il y a un sérieux débat depuis plusieurs années entre les défenseurs de la pique traditionnelle et ceux qui veulent raccourcir la puya (la pointe) la pique andalouse.

En tous cas, le picador est soumis à un règlement précis mais bien difficile à faire respecter et pas évident à voir depuis les gradins, sauf l’endroit où la pique s’effectue, ce qui vaut souvent à son auteur des broncas ou sifflets …

LE PICADOR : Cavalier faisant partie de la "cuadrilla" dont le rôle consiste à piquer le taureau lors du premier "tercio". Au cours d'une corrida, il y a autant de picadors que de taureaux combatus. Un bon picador doit juger la force de son adversaire et son tempérament. Le picador exécute toujours les suertes de pique sous les ordre du matador. Dans sa tâche, il est aidé par les "monosabios". Le picador porte un costume adapté à sa fonction. Synonyme : piquero.

Autrefois, le picador était le principal héros de la corrida, le plus attendu des toreros : les toreros à pied n’étaient que ses aides. Ce n’est que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle qu’il a commencé à perdre sa suprématie, pour devenir au milieu du XIXe un subalterne du matador.

Le rôle du picador est de tester la bravoure du taureau à l'aide de sa pique, lance en bois de hêtre de 2,60 mètres de long terminée par une pointe d’acier : la puya.

En principe, il est appliqué deux piques minimum (il n’y a pas de maximum), mais en cas de taureau faible, le président peut réduire ce nombre à une seule. Lorsque par chance, le taureau fait preuve d’une bravoure exceptionnelle, une pique supplémentaire est parfois donnée avec le regatón : le picador prend sa pique à l’envers, et « pique » avec l’extrémité du manche, le regatón, et non avec la puya.

Très bientôt, la partie II

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